Dans la commune de Kinshasa : Un amant jaloux étrangle sa copine avec
du fil de fer Bolobo
L'Avenir 10/05/2006
L’homme n’a plus de considération envers son semblable.
En ce 21éme siècle, tout se passe comme si on revivait l’époque
du Moyen-Age. L’homme peut tuer, brûler, manger la chair humaine
ou disséquer le corps humain sans s’inquiéter le moins
du monde. Alors que la vie d’un être humain est sacrée et
mérite respect. Samedi 6mai 2006,21h45, une vielle maison non inhabitée érigée
non loin de l’avenue Bokasa, dresse sa masse sinistre. Personne n’y
prête attention ; pourtant cette nuit-là, un homme remarque une
fumée qui s’échappe d’une fenêtre. Il alerte
immédiatement les secours qui arrivent au pas de course. Il prend aussi
la précaution d’informer les agents du sous commissariat de Tpk
et en moins d’un quart d’heure, les agents de la loi et quelques
badauds entourent bientôt la maison. Une fois l’incendie repéré,
les badauds éteignent vite le feu visiblement d’origine criminelle,
mais la fumée continue à s’échapper... le crane
a éclaté sous les effets de la chaleur et il est impossible de
déterminer d’emblée à quel sexe appartient cette
victime sauvagement immolée... Avec l’aide de nombreux curieux,
on est parvenu à éteindre le feu. Le mort porte au cou, inscrite
dans sa chair, la marque d’un étranglement ... des débris
de vêtement en coton style batik, couleur bordeaux, voilà les
seuls éléments que les enquêteurs on trouvé sur
le cadavre et qui ont permis de l’identifier : il s’agissait d’une
femme. Le lendemain, les langues se sont déliées et le cadavre
porte un nom, il s’agit de mademoiselle Huguette Bilonda. Le soir du
drame, elle était en compagnie de son amant qui à mal digéré que
sa bien-aimée puisse aller avec un autre garçon qui serait son
ami. Après une vive discussion, le garçon l’a battue à mort.
Mas sa folie ne s’est pas arrêtée là, car quelques
minutes après son forfait, il décide de brûler sa compagne
pour faire disparaître les traces. Selon le médecin légiste,
la jeune fille, d’environ 20ans, à bien être étranglée
avec un fil de fer ayant d’être brûlée. A-t-elle été violée
? Il est certain en tout cas qu’elle a été torturée,
et que ce n’est qu’au terme d’un épouvantable calvaire
qu’on a voulu faire disparaître son corps... Quant au meurtrier,
un certain Bienvenu Nsimba, ce dernier court encore les rues, il est activement
recherché par la police et autres membres de la famille.
Serge Makanishi Kanka Stagiaire